23/01/2011

Une escapade à Miami !

Calle 8
C’est du 15ème étage d’un hôtel kitschissime de Downtown Miami que j’écrirai mes premières impressions de cette ville, et au fil des jours, du sud de la Floride.
Miami, the city where the heat is on nous a ouvert ses bras hier, alors que l’on quittait l’aéroport à bord de notre petite voiture de location couleur bleu ciel plein de soleil. On gagne le cœur de la ville en fin de journée, claqués par 10 heures de vol.
Nous avons profité d’une super promo agent de voyage, ce qui explique notre présence dans cette ville qui finalement n’avait jamais vraiment attirée mon attention… Pour faire court, disons que l’aller-retour m’a couté le prix d’un billet de train. Nous avons donc une (petite) semaine pour découvrir le sud de la Floride. Par contre, cette petite semaine nous coutera sans doute le prix réel d’un billet d’avion…

C’est une ville chère… Pour les hébergements déjà.
Nous passons nos 3 premières nuits à Downtown, autrement dit le centre-ville. Le centre de l’action peut être ? Et bien non, toute l’attention est concentrée sur Miami Beach, qui est une autre petite ville à part entière. Nous passerons la fin de notre séjour là-bas. Pour l’instant on dort dans un hôtel qui nous coûte la modique somme de 100 et quelques $ la nuit…



... Et je précise qu’il fait partie des hébergements les moins chers de la ville. Bien situé pour qui veut loger dans Dowtown, et relativement confortable (j’ai connu pire). D’un kitsch extrême, cela dit.

Sachez ensuite que qui veut visiter Miami doit avoir une voiture, or else it’s impossible.

Vous connaissez les Etats-Unis, ses grandes avenues, ses blocks interminables et sans charme, ses distances démultipliées à l’infini. Malheureusement, les parkings et les places sont payants, de $5 la journée à $10 de l’heure pour les endroits les plus prisés. Sans parler du parking de nuit ! Bonne chance… Inutile de préciser que les parkings des hôtels sont également payants, bien sûr.


Première balade américaine à Bayfront, l’avenue qui borde la mer. Des palmiers, du soleil, des buildings, des latinos, de la bouffe latino, des jus de fruits préssés. Surnommée la "Porte des Amériques", Miami est en très grande partie hispanophone (cubains, colombiens, vénézuéliens, mexicains etc), si bien que les ¾ des restos existants tournent aux fajitas et autres burritos, fritas (hamburgers cubains), empanadas, et j’en passe. Je ne vais pas m’en plaindre !


Direction ensuite Little Havana, le district cubain de la ville. Pour ceux qui s’attendent à une rue folklorique, colorée et animée… faites demi-tour. Vous trouverez là de petites maisons sans prétention, des cantines, des vendeurs de cigares, quelques personnes qui passeront votre chemin… et c’est tout ! Finalement, « Little Havana » est un quartier d’immigrés tout à fait normal, où la vie continue son cours avec ou sans touriste. C’est peut-être pas plus mal…

Cela dit, on fait vite le tour de cette ville, en évitant d'ailleurs les endroits craignos (oui, il y en a). Les gens sont globalement très sympas, toujours prêts à aider, à renseigner, à discuter et faire connaissance. La barrière de la langue n'existe pas, et ça change tout.

Petite virée l'après-midi à Aventura Mall, grand centre commercial à une vingtaine de minutes en voiure de Miami. Le choix de vêtement est énorme, les fringues sont plus sympas et moins chères... Aujourd'hui, nous allons profiter de la plage à Miami Beach, et du soleil radieux. Pour s'occuper, il y a quantité de parcs à thème dans le coin (Monkey Jungle, Fruit Park...). Je pense que quand on a le temps, tout est à faire !


Hamburgers et boisson colombienne à "El Cartel", Fajitas au resto mexicain "Lime"

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