18/04/2012

Sauvons les Ours...


Il est 11h du matin, je suis assise sur mon canapé avec un café pas trop loin et mon ordinateur sur les genoux pour pouvoir vous écrire. J’ai laissé la fenêtre du salon ouverte pour profiter du vent qui s’est levé depuis quelques jours après un super gros orage. Tout à l’heure, j’irai à la Public Library du coin pour mettre tout ça sur internet (wifi gratuit là bas, c’est une bonne nouvelle !).


Vue de Tram
Il y a quelques jours de ça, après avoir passé des heures sous la clim de Burger King à surfer sur internet, puis dans les centres commerciaux, puis sous la chaleur lourde de l’extérieure, j’ai attrapé un mal de ventre horrible. Bref, on a mangé local le soir même (rien de bien bizarre pourtant) et j’ai tout vomi la même nuit (je vous passe les détails des grains de riz et tout)... Depuis, j’essaye de ménager mon estomac avec des trucs un peu plus traditionnels : ci-dessous un plateau indien et un excellent bobun viet. Et oui, le mot traditionnel est propre à tout un chacun ! En tout cas, ça va beaucoup mieux maintenant !


On se déplace autant que possible en tram (globalement moins cher que le métro). C’est pas aussi rapide, mais le problème du métro, c’est que le temps d’aller jusqu’au quai (escalators+couloirs) et de remonter à la surface à la sortie, y’a moyen de perdre pas mal de temps. Du coup on préfère profiter de la vue du tram à l’étage (photo ci-dessus). Un trajet en tram coûte $2,3 contre un prix variable pour le métro selon le trajet que tu fais : plus tu vas loin, plus c’est cher, et vice-versa. Et oui, c’est malin !

On a profité de notre week-end pour aller se balader dans Kowloon (la rive opposée, c’est ça, bravo, tu as bien retiendu la leçon). Même principe, le métro reste globalement plus cher… Ca va de $5 à 9 pour aller jusqu’à Kowloon, contre 2 et quelques pour le ferry. L’embarcadère n’est pas trop loin de chez nous (plus loin que le Domino’s Pizza quand même *private joke*), il y a des ferry toutes les 10mn, et en quelques minutes de traversée, tu y es ! On s’est baladé dans une rue avec tout plein de bijoutiers de luxe (colliers de jade à $200.000.000, tu ne peux même plus compter les zéros…).


Puis on a croisé des ours qui faisaient des free hugs, qu’est-ce-qu’ils étaient mignons ! En fait, après les bisous, ils nous on expliqué qu’ils luttaient contre les produits de la médecine chinoise à base d’ours d’Asie. Donc ils nous ont gentiment invité à ne plus acheter ces produits et à dire à nos amis de ne pas le faire non plus. Euh… mais de quels produits à base d’ours me parlez-vous ? Et là, petite liste avec photos s’il vous plait. Je n’en aurais retenu qu’un seul : le vin à base d’ours… Non mais, pas de doute, je ne vais pas en acheter don’t worry ! Il ne me reste plus qu’à descendre dans toutes les petites gargotes traditionnels en bas de chez moi, en bonne militante que je suis, pour aller interdire la vente de toutes ces horreurs ! En même temps, le vin d’ours côtoie très certainement les ailerons de requins séchés, les hippocampes séchés, les nids d’hirondelles (séchés)… Je vous avais dit que tout était séché ? Bref, j’abandonne…



On a continué un peu plus loin à Kowloon au marché de nuit de Temple Street… On y était déjà allé lors de notre premier voyage ici. Bah ça n’a pas changé : boui-boui pour manger, et un marché quoi (pas alimentaire).

Le dimanche, petite balade plutôt touristique au Peak de Hong Kong. On prend le Peak Tram, qui est une légende à lui seul. Je ne vais pas vous raconter son histoire, mais globalement, il s’agit d’un tram qui part d’une station proche du quartier de Central, et qui remonte à pic (c’est le cas de le dire) jusqu’au « maximum d’la montagne », point culminant de l’île à… 500 mètres d’altitude ! (ça me change de l’Amérique latine tiens…). Le truc assez marrant c’est que pendant le trajet on se retrouve penché car la pente est super raide ! A l’époque, le seul moyen de monter en haut du Peak était les chaises à porteurs chinois…
Et puis quand on arrive là-haut, vue magnifique sur la baie, centres commerciaux et restaurants (toujours). Les photos parlent d’elles-mêmes. Le seul problème (est-ce grave docteur ?), c’est que je ne ressens plus ce que j’avais ressenti la 1ère fois devant ce panorama spectaculaire. C’était juste « Wooooooow !!!! » et là c’est « Ah ouai pas mal ». C’est pas des blagues, c’est frustrant parce que tu te dis « non mais regarde, c’est dingue quand même », et bah non, je ne trouve même plus ça dingue en fait. Quand je pense que de tous les voyages que j’avais fait, Hong Kong avait été la seule ville qui m’avait donnée l’impression d’atterrir sur une autre planète, où je regardais partout tout le temps tellement j’étais impressionnée… M’enfin, les temps changent… Bon, je vous rassure, je ne suis pas encore blasée, c'est juste que j'ai passé la phase de l'étonnement... Dommage.




Une rue de Sheung Wan

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